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inside outside

30 septembre 2011

4:47 pm

 

Sans titre

Dance

Il y a les mots, les mots des inconnus laissés au hasard, entre deux coins sombres, au creux d'une main. Il y a cet espoir toujours fou de connaitre les bons endroits, les bonnes personnes au bon moment. Une question de karma, mais en attendant, oui en attendant le rien, on a la rage, la haine, l'envie de crier au monde qu'il faut que tout cesse, s'arrête et reparte en beauté. Mais la beauté n'est pas, il n'y a que sensibilité destructrice et impossible à diriger. Je n'en veux plus, reprends là, laisse moi me contenter de la banalité des jours, je ne veux plus de ces pensées, de ces regrets, de cette boite que je laisse ouverte malgré moi et qui me saute à la gueule chaque nuit. Un jour nous nous nourirons uniquement de guitares, violons et batteries, un jour nous verrons ce qui résulte réellement de l'hypothétique après, parce que nous le vivrons enfin, alors esperons que demain ce sera réel, présent, bien là et pour toujours, dans une certitude qui nous mettra un sourire sans limite. Il y a les êtres qui ne se posent aucune question, et puis il y a les autres, cherchant des solutions, se retournant et s'écrochant l'âme à un point jusqu'alors inimaginable. Je ne sais pas, je ne sais plus, ce qu'il faut être, ce qu'il faut dire, de quoi faut-il se contenter. Dites-le moi, même si ça fait mal, même si ça fait peur, donner-moi ce foutu refrain que je ne saurais attendre.

 

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29 septembre 2011

1:49 pm

Sans titre

Things

Let's go to war to make peace, let's be cold to create heat, I hope in darkness, we can see, and you're not blinded by the light from me.


28 septembre 2011

11:32 pm

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Yet

Tu as touché ciel ma belle, ne frôlant même plus le sol pendant presque la moitié d'une année, et le quart de lune te souriait sans faille aucune, juste toi et le soleil, toi et les particules dans l'air. Tu y as cru, il t'avait remit sur les railles, te donnant du beau, du vrai, des bras et de la chair. Ce fut fort, ce fut grand. Ce n'est plus, il est parti, et c'est bien pire à présent, maintenant que tu as goûté à ça, comment faire dis-moi? Il s'en fou, ces details ne le marque apparemment pas, il ne voulait pas ça, alors que tu lui as tout offert, sans crainte ni peine, il s'est barré comme un enfoiré. Et tu restes là, jonchant le sol, comptant les jours et bientôt les mois sans dire mot, parce que ça n'arrivera plus, t'es foutu ma jolie, ils te prennent, te reprennent, te colorent et tout se dissipe dès qu'ils tournent les talons. Parce que c'est l'intensité de l'amour et de ses notes qui te font vivre, le regard de l'autre dans lequel plus rien ne compte, c'est la lumière qui t'attire, et tu finis cramée, calcinée sur une ampoule comme un vulguaire moustique. Coupe-toi les cheveux vas-y, continues de maigrir, pavane-toi l'air de dire que tu es solide, mais une fois le soir venu, c'est bien toi qui a tout perdu ma jolie et au fond tu le sais, parce que c'est fini. Bel et bien FINI.


1 août 2011

11:28 pm

akd

Time

Au bord des yeux, au bord du ciel qui en verse trop, pour converser, étaler, s'en demander trop. Et tandis qu'il fait beau, tu es à l'angle de cette rue sans nom, attendant les mots qui restent bloqués, compressés, étouffés dans la chair, car même si tu as su conserver les contradictions, elles prennent encore le dessus sur les épopées laissées dans le cou. Tu sais, il grêle parfois dans mon dos, et dans ces moments là c'est ce con de soleil me fait encore la peau.


31 juillet 2011

3:55 pm

alm

God

Fumer, penser, ecouter, rire, dormir, &CROISER LES DOIGTS. ENCORE ET ENCORE.


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31 juillet 2011

2:06 am

Sans titre

Overdagig

Tu les vois les sourires? Les etincelles autours des cils? Les fossettes qui se dessinent et les hanches qui se marquent de plus en plus? Tu le vois ce bonheur et la chaleur qui émane de ce corps? Tu ressens tout ça? A l'inverse de ce que tu provoquais, je ne suis plus complice de cette mélancolie, il y a cette volupté là, au bout des doigts, qui chevauche les envies et les attentes, qui palpite, qui crépite, qui fait gonfler la poitrine, gonfler le coeur, gonfler l'intensité de ces yeux clairs, de ce regard qui me suit et me fait dire que tout a peut être un lien. Et pour cause, les tiges metaliques ne percutent plus les restes défaillants, elles tournent tournent comme des furies, de la même manière que cette roue aux milles et unes couleurs psychédéliques. Tu y crois toi? La beauté des rencontres et la peur que tout flanche? Tu y crois dis? Allez dis le, crie le, souffle le, murmure le, balance ta joie aux yeux du monde, dégueule la, eclabousse la, montre leurs, mais par dessus tout dissipe le brouhaha, aussi loin que les songes d'antan qui ne servent plus à rien. Pacotille, on se remet de tout, même de la folie. Il faut l'écrire, le tatouer, le marquer au fer rouge afin de l'imprimer au coeur même de ces somptueuses nuits, nos somptueuses nuits. Estomac, oesophage, poitrine, reins, la guérison est belle, si belle que l'on ne réaliserait presque pas l'aura étincellante qui l'entoure. Des lendemains qui dansent, continuant de distribuer cet etat de grace, rendant les pavés brillants et la carnation rosée. There's no glitter in the gutter, maintenant si, il y en a.


14 juin 2011

00:11 am

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Sunset

UNE EVIDENCE. UNE PUTAIN D'EVIDENCE AUX REVERS SOMPTUEUX.

 

9 juin 2011

9:07 pm

ku

Diversion

Tu sais. Je suis un pont, érigé pour diversion, qu'on allonge. Je suis un pont, je suis la morte saison, l'entracte seule au balcon de l'amertume. Je suis l'injure aux amours sans imposture,, lorsque je m’étire en doublure. Je suis un pont qu'on emprunte à reculons, aimable contrefaçon, j'ai le profil. Je suis encore celle qui fera le raccord, mise en travers et à tord, je reste docile. Je suis un pont, je suis le cri sans le son, l'entrevue sans effusion livrant l'échine. Je suis au fond, juste une autre récréation, un lot de consolation que tu piétines, que tu piétinnes. Mon tout mon calvaire, ma folie passagère, quand tout bascule, j'ai l'art et la manière de changer le rien en roi.

 

29 mai 2011

1:33 pm

u_

Roche

Tu m'expliques? Tu m'expliques la logique de ton cerveau ravagé? Tu m'expliques pourquoi il t'arrive de faire comme tout ces pantins, à refaire surface à un moment x inaproprié pour des prétextes incohérents. J'aimerais vraiment comprendre, et un jour tout mettre à plat, que tu me sortes toute la bille et la vérité inconsomée de tes répliques, de ton corps et de ta bouche; et puis non, je veux juste que tu comprennes que c'est noir ou blanc, que le cul entre deux chaises c'est à présent pour toi. Parce que là tu vois, je m'en sors plutôt bien, c'est beau, ça sent la lavande un peu partout, et ya toujours un sourire esquissé avec précision au creux de mes paumes, cet etat ne me lâche plus depuis un mois, et plus j'apprends à connaitre son propriétaire, moins je suis déçue, et plus ça fait vasciller et plus ça rend fort, jusqu'à changer le jaune en mauve et enraciner le corps dans un délicieux flot sans nom.

 

23 mai 2011

1:25 am

or

Trying your luck

Viens repeindre le plafond, je n'ai touché à rien, ajoute des elements au mobilier disparu, on mettra du vernis sur la commode bleue noire, et si tu le désires on poncera même, pour que tu y glisses des secrets par dizaines. Je ne me cogne plus contre les murs, mais contre autre chose; du bleu à vous en faire palir le coeur. Je n'ai touché à rien, pas même encore à toi, et ces instants imaginés qui ne cessent de me suivre restent de plus en plus forts, de plus en plus grands. Tu as balayé l'immonde de mes veines pour y injecter de l'espoir, des sourires et un peu de frustration et de peur. Parce que je tremble à l'idée que ma fausse réalité se casse la gueule, que tout soit vain et que tu ne souhaites pas voir plus loin. Partout, j'emporterai ce tout ravagé, s'accrochant aux premières branches rencontrées, aux premières evidences emotionnelles jonchées sur les pavés. J'ai peut-être tord, certainement, mais sans ça je deviens quoi? C'est moche autour, et les aiguilles du temps ne font que me rappeler à quel point tout est si désuet, ces transperceuses d'âmes prennent tout, les idéaux les premiers. Ya eut du chemin, des doutes, des pieds dans la boue, et aujourd'hui, n'en reste que quelque vestiges soigneusement rangés au fond d'un placard sans poignée. Brillantes vérités, ne tardez pas, ça ou le déclin des clef de fa, ça ou les empreintes chanteront à nouveau leurs inaudibles mélodies.

 

17 mai 2011

2:07 am

ms

Summer

Aucun trolley ne me tiendra si haut perché, aucun vapeur ne me fera fondre, des escalators au chariot ailé, j'ai tout essayé. Par delà les abysses, par delà les vergers. Rien ne me laissera bouche bée. . Le temps est etrange, l'atmosphère noue les membres, je ne sais rien, rien du tout, est-ce figé ou tout va-t-il trop vite? Ça pue la non réponse par ici. Respirer fort. Très fort. Et parfois, lorsque les ombres epousent parfaitement la forme des arbres, et que les sorties baignent dans la mélancolie la plus légère, ça me manque. Par ça j'entends la présence, les cris, les chansons et les promesses. Les evenements sont beaux, rapides, épuisants et colorés, mais ils sont aussi esseulés qu'un piètre mégot sur le rebord d'un trottoire blafard.


11 mai 2011

1:02 am

laj

Triangle

Il y a toujours ce même roulement de tambour dans ma tête, pour ce que l'on ne définit pas, et ce que l'on perçoit autrement. Pour les mêmes craintes, les mêmes incertitudes, j'ai peur, il ne faut pas y penser, non il ne faut pas, il ne cesse de me glisser ces quelque mots derrière la nuque. Je ne veux pas continuer à ouvrir les yeux de la sorte, sans quoi je ne le vois plus, du sable entre les doigts, et l'echeveau du temps me fait terriblement mal. Le tourbillon du quotidien m'éloigne de tout, des mots, des paysages et des cheminement internes. Je ne comprends pas, je ne vois pas pourquoi je n'ai pas droit à ce que tous les autres connaissent, à ce qui rend les visages éblouissants et gorgés d'alégresse. Tu me diras que c'est les autres, que ça ne compte pas, j'aimerais tellement que tu me répètes ça, pour la première et plus belle fois. Mon corps se traîne, et tout est maintenant essoré de tout ressenti, car plus rien n'y fait acte de présence, c'est tellement destabilisant, ecoeurant et non chalant. Il n'y a pas de fantôme dans mes poumons soupirant durant mon sommeil et s'enroulant autour de mon cou. Il y a juste ce roulement de tambour dans ma tête qui me jette au sol, et que seule moi peut entendre tant il fait un son digne du tout-puissant. Plus fort que les sirènes, plus fort que les cloches, plus doux que le Paradis, et plus chaud que l'Enfer. J'avale ce son et il m'avale toute entière, jusqu'à ce qu'il ne reste rien dans mon âme, jusqu'à ce qu'il ne subsiste que le vide semblable à l'écho produit par ce battement sans nom.


5 mai 2011

2:24 am

dvc

Out

Si tu savais comme je m'en lave les mains. J'ai gagné.


30 avril 2011

11:15 pm

oi

Head

C'est fou, fou comme ce frisson qui me traverse est merveilleux, contradictoire, froid, chaud, en pointillés. Fou comme je peux m'éprendre d'un inconnu croisé tous les jours et y transposer toutes mes attentes, en esperant fort le moment où l'on se connaitra plus, et en priant pour qu'il soit à la hauteur de ce charisme qui transcende sa personne et le moindre de ses pas. Un jour je lui dirai peut-être tout simplement bonjour, en attendant je me berce d'illusions, salvateur et dévastateur en même temps, ça ne tue pas mais ça peut faire chuter de haut. Pour le moment, je me nourris simplement de sa présence, il passe près de moi et mon corps ne répond plus de ses actes, ma tête s'élève et le reste respire fort, si fort. Si tout va bien ce sera très beau, si tout va mal je retomberai vers mes anciens nuages de fumée. J'espère que ce sera grand, comme ce que je n'ai jamais eut. Je suis conne, définitivement, mais mes yeux brillent d'autre chose, c'est tellement rare. Foutue euphorie, il est bon de te recroiser par ici.

 

29 avril 2011

4:06 pm

 mp

Between the trees

Dormir c'est abandonner, peu importe l'heure qu'il est, dormir c'est se rendre, alors soulève ces lourdes paupières, et rejoinds-moi dans ces chimères éveillées, au grand jour, pour danser avec les passants, pour bouffer le vent, ton sourire et tes joues. La vie reprend son rythme, travailler, dormir, manger, discuter de tout et de rien, il y a un soucis, ce genre de choses peuvent-elles durer? Avec tout ça je n'écris pas, je suis un robot, je ne pense pas à toi, à ta bouche et ta voix. Je ne pense pas à ce que tu fais, avec qui, où et ce que tu pourrais en penser. Pour de bon, tu as peut-être foutu le camp pour de de bon, mais aujourd'hui c'est toi qui déguste mon grand. Tout est doux ces temps ci, c'est déstabilisant, je n'ai pas l'habitude, je me demande réellement quand tout dégringolera.  

 

31 mars 2011

9:26 pm

op

After the rain

Ça arrive souvent d'un coup, au coin d'une rue, à un feu rouge, en voiture, sous la pluie. Toutes les émotions baffouées débarquent sans crier gare pour vous faire la peau. Aujoud'hui ce fut entre deux allées de magasin. Coups de poings dans la tête, coups de poings dans la gueule, le thorax et le ventre. Une chanson, une ambiance et ce putain de bordel qui refait surface. Ils disent que c'est surmontable, que ce n'est pas grave, puisque de toute façon ça ne se voit pas. Qui a tord, qui a raison... Si ils savaient, si seulement ils savaient de quoi il s'agit en réalité.

 

30 mars 2011

3:28 pm

h

To daze

On nous répète chaque jour que l'on a qu'une seule et unique vie, qu'il faut en profiter. Et pourtant, oui POURTANT, qu'en fait-on? Rien, mise à part passer notre précieux temps à le tuer avec des préceptes à la con, à toujours chercher le divertissement et tout ce qui fera passer les secondes plus rapidement. Mais moi je ne veux pas de ce concept tu entends? Je ne veux pas non plus que tu viennes chaque jour me gueuler aux oreilles que je dois me lever, que je dois trouver de quoi me changer les idées. Je n'ai pas envie de mes les changer tu arrives à le comprendre? Parce que sans elles je ne suis rien; et puis tu sais, les occupations actuelles ne me rendront pas plus heureuse, ton argent et tes sourires non plus. Ravale ta conscience et laisse-moi, laisse-moi me replier sur moi-même et enfin cesser de faire semblant, laisse-moi vous oublier, tous, un à un, jusqu'à ce que vous disparaissiez totalement de ma mémoire. Je n'attends que ça, respirer à travers moi-même et rayer ces deux dernières décénies qui n'ont fait que disséminer des regrets au bord des yeux et des croix sur les avoeux.


29 mars 2011

2:49 am

y

Sometimes

Je ne sais pas qui était cette personne, chuchotant pendant que je dormais, frôlant mon épaule et mes cheveux; sa voix était belle, sa présence rassurante. J'aurais pu danser toute la nuit avec cette aura près de moi, sentir le souffle du bonheur usurper l'espace d'une seconde l'identité de mes maux. J'y serais alors restée des heures, pour pouvoir enfin figer l'instant, ne jamais voir le jour se lever, et continuer de le regarder se dissimuler gauchement le long de mes pas. Le sommeil est maintenant un ultime refuge, et à chaque fois que le réveil sonne, il fait valser les belles épopées, faisant hurler son glas cruel et strident sans aucune retenue. Petits matins dégueulasses et réalité poussiéreuse, je vous déplore tant de ne pas me laissez m'enivrer de ce songe, de ce si doux et somptueux mensonge.


28 mars 2011

3:08 am

t

Wood

L'ETAT SECOND ME MANQUE. Constamment.

 

27 mars 2011

7:20 pm

Sans_5

Turn into

A force d'écouter Karen O, les soeurs Bianca, Lykke Li et autres jolies choses, je me surprends à voler, à m'imaginer de la sorte, les joues roses, le coeur lourd mais enroulé dans un joli drappé, les yeux qui en disent des tonnes, la voix qui danse. Et puis souvent la chanson s'arrête, les oiseaux cessent de me raconter leurs tribulations, retour à la case départ, la réalité me serre la gorge au moyen d'un bas de dentelles. Alors on se met à crisper les paupières, à arrêter son souffle, à vouloir contrôler tout ce qui marche, parle, tourne, roule à moins de cinq mètres; attendre, espèrer, attendre, espèrer,  attendre, espèrer, RESPIRER, ouvrir les yeux : tout est au même endroit, et rien n'a vraiment changé. Il faut qu'on nous réinjecte un peu de courage, un peu de confiance, un peu d'envie. Froisser les heures, manger la vie, Semper eadem.


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