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11 mai 2011

1:02 am

laj

Triangle

Il y a toujours ce même roulement de tambour dans ma tête, pour ce que l'on ne définit pas, et ce que l'on perçoit autrement. Pour les mêmes craintes, les mêmes incertitudes, j'ai peur, il ne faut pas y penser, non il ne faut pas, il ne cesse de me glisser ces quelque mots derrière la nuque. Je ne veux pas continuer à ouvrir les yeux de la sorte, sans quoi je ne le vois plus, du sable entre les doigts, et l'echeveau du temps me fait terriblement mal. Le tourbillon du quotidien m'éloigne de tout, des mots, des paysages et des cheminement internes. Je ne comprends pas, je ne vois pas pourquoi je n'ai pas droit à ce que tous les autres connaissent, à ce qui rend les visages éblouissants et gorgés d'alégresse. Tu me diras que c'est les autres, que ça ne compte pas, j'aimerais tellement que tu me répètes ça, pour la première et plus belle fois. Mon corps se traîne, et tout est maintenant essoré de tout ressenti, car plus rien n'y fait acte de présence, c'est tellement destabilisant, ecoeurant et non chalant. Il n'y a pas de fantôme dans mes poumons soupirant durant mon sommeil et s'enroulant autour de mon cou. Il y a juste ce roulement de tambour dans ma tête qui me jette au sol, et que seule moi peut entendre tant il fait un son digne du tout-puissant. Plus fort que les sirènes, plus fort que les cloches, plus doux que le Paradis, et plus chaud que l'Enfer. J'avale ce son et il m'avale toute entière, jusqu'à ce qu'il ne reste rien dans mon âme, jusqu'à ce qu'il ne subsiste que le vide semblable à l'écho produit par ce battement sans nom.


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